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La Gazette de Delphine.

13 janvier 2017

La pâtisserie "tendance"

 

gateau-aux-pommes-5-4-3-2-1

 

 

Aujourd’hui, j’ai envie de continuer sur mon premier sujet qui parlait de cuisine et de pâtisserie.

De nombreuses émissions télévisées enseignent à leur téléspectateurs les secrets des grands chefs.

Ainsi, à force d’être incités à reproduire les méthodes professionnelles, il semble que certains s’engagent dans la démesure.

Aussi, on se retrouve avec des recettes de « layer cake » (gâteau à étages, ça le fait moins), « gravity cake » (gâteau suspendu), et enfin, à ma plus grande horreur, les gâteaux à base de friandises industrielles, bourrées d’huile de palme, pour ne citer que l’ingrédient le plus connu et le plus décrié.

Tout ceci profite évidemment aux revendeurs de moules en tous genres, prêt à vous fournir l’ustensile adéquat à un prix élevé.

Et j’en reviens au bon vieux temps, où on utilisait les vieux moules de la Mamé (grand-mère du Sud de la France) pour faire les bonnes recettes de famille.

Alors, les choses étaient simples et bonnes et régalaient tout le monde.

On ne cherchait pas à tous prix à surprendre les autres, à les épater, mais juste à leur offrir, du fond du cœur, un moment simple de partage.

Je ne dis pas que, une fois en passant, on ne doit pas se lancer un défi, mais il ne faut pas oublier de revenir aux fondamentaux.

Et j’ai envie de terminer avec la recette la plus simple que je connaisse, celle du gâteau 5,4,3,2,1 aux pommes.

Pour ceux qui ne connaissent pas la recette, son nom étrange vient des quantités dégressives d'ingrédients qui composent la recette (Tupperware).
Petit conseil, préférez un moule anti-adhésif de 22 cm maximum.

Vous pouvez aussi faire cette recette avec d'autres fruits comme des poires ou des pêches par exemple.

Pour le gâteau, il faut :

5 cuillères à soupe bombées de farine

4 cuillères à soupe de sucre en poudre

3 cuillères à soupe de lait

2 cuillères à soupe d'huile neutre (moi, j’utilise du beurre fondu)

1 œuf

1 pincée de sel

1/2 sachet de levure

2 belles pommes 

Pour le nappage, il faut :

80 g de beurre

100 g de sucre

1 œuf

1 paquet de sucre vanillé

Le gâteau
Préchauffez votre four à 180°C .
Dans un cul-de-poule, mélangez la farine, la levure, le sucre et le sel. Ajoutez le lait, l’œuf et l'huile et mélangez de façon à obtenir une préparation homogène.
Beurrez un moule à manqué de 22 cm, versez-y la préparation (ne vous inquiétez pas, la quantité de pâte n'est pas très importante, à peine 1 cm d'épaisseur)
Disposez les pommes pelées et coupées en tranche sur la pâte, en rosace, comme pour une tarte.
Enfournez à four chaud pour 25 min.

 

Le nappage
Pendant ce temps, préparez la crème de nappage. Faites fondre à feu doux le beurre , ajoutez le au sucre et l’œuf battu. Mélangez bien la préparation.
Au bout de 25 min, sortez le gâteau du four et répartissez le mélange œuf-beurre-sucre sur les pommes et terminez la cuisson pendant 15 min. Le dessus doit être bien doré.
Laissez tiédir un peu avant de le démouler, en passant la lame d'un couteau entre les bords du moule et le gâteau. 

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12 janvier 2017

Le bon vieux temps

moulin à café

 

 

De nos jours, j’ai l’impression que les gens ne sont plus capables de cuisiner sans des appareils sophistiqués qui coûtent les yeux de la tête.

Avoir le dernier robot à la mode, la dernière cafetière en vogue, la meilleure machine à pain, tout cela semble indispensable à la vie de l’homme et surtout de la femme moderne.

Alors certes, je ne nie pas que c’est un gain de temps.

Mais je crois aussi que l’on perd l’essence même de ce qui fait la cuisine traditionnelle.

Je me souviens avec tendresse d’avoir moulu du café dans un vieux moulin comme celui de la photo.

L’odeur des grains fraîchement moulu apportait une première satisfaction olfactive.

Évidemment, je ne buvais pas de café à cette époque-là mais j’en appréciais déjà l’odeur.

Ensuite venait le moment où l’eau chaude coulait sur la mouture de café en lui faisant exhaler tout son arôme.

Quel bonheur de sentir ces bonnes odeurs !!!

Il y avait aussi celui de la pâtisserie.

Comme c’était agréable de pétrir de la pâte à biscuits avec Maman.

Ça collait, on s’en mettait partout, on avait l’impression que ça finirait jamais.

Et puis après, on pouvait surveiller la cuisson, prudemment, à travers la vitre du four.

Là aussi, les bonnes odeurs envahissaient la maison.

Et quelle fierté de pouvoir servir ces jolis biscuits qu’on avait fait « toute seule, comme une grande ».

Un autre petit plaisir dans la cuisine, c’était de s’appliquer à découper de l’ail ou de l’oignon en très petits morceaux.

J’essayais de bien faire comme Maman m’avait fait voir mais j’étais loin d’être aussi habile qu’elle.

Tout ça m’emplissait de fierté.

Maman ne manquait pas de me féliciter et ça me rendait tellement heureuse et reconnaissante envers elle.

Ce sont des souvenirs qui restent gravés dans ma mémoire, qui me font chaud au cœur.

Alors, aujourd’hui, je me demande ce que les enfants dont les mamans ont le robot dernier-cri qui coupe, hache et cuit en rien de temps, je me demande ce que ces enfants auront comme souvenirs.

Le progrès qui fait gagner du temps, c’est bien, mais une maman qui prend le temps de partager de bons moments avec ses enfants, c’est mieux.

 

 

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